Egalim - Négociations commerciales : "redonner de la valeur à l’acte de se nourrir"

Il y a 3 années 598

Lors du comité de suivi des relations commerciales du 24 mars, les ministres Julien Denormandie de l’agriculture, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, ont pu réaliser un premier bilan des négociations commerciales achevées le 1er mars 2021.

Ils ont pu constater que l’action du Gouvernement avait permis des avancées en matière de négociations commerciales, même si les hausses passées, en particulier en matière de produits à forte composante agricole, n’étaient pas au niveau nécessaire pour couvrir l’augmentation des cours de matières premières agricoles. Le médiateur des relations commerciales agricoles a par ailleurs été saisi par une quarantaine d’entreprises qui n’ont pu faire aboutir les négociations dans les délais impartis (1er mars). Les contrôles de la DGCCRF, qui ont été intensifiés durant cette période, ont démontré que certaines dispositions de la loi n’étaient pas encore totalement appliquées, notamment celles relatives aux indicateurs des coûts de production, rapportent les représentants du Gouvernement.

Serge Papin a remis le 25 mars son rapport à Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Photo Cheick Saidou / agriculture.gouv.fr  Serge Papin a remis le 25 mars son rapport à Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Photo Cheick Saidou / agriculture.gouv.fr

Des dynamiques enclenchées

S’agissant du « Rapport de la mission de médiation et de conciliation concernant le bilan de la loi EGalim et la nécessité de mieux rémunérer la chaîne de valeur agricole », remis par Serge Papin, ils en présentent les grands enseignements.

Fruit d’une centaine de rencontres avec l’ensemble des parties prenantes, Serge Papin dresse dans son rapport le constat que, depuis trois ans, de multiples initiatives ont été prises : une loi, suivie de plans de filières, ainsi que des dynamiques, nationales et locales, collectives et individuelles, ont été enclenchées. Selon lui, les parties prenantes auditionnées partagent globalement le constat qu’il faut collectivement "redonner de la valeur à l’acte de se nourrir". Ils estiment également, dans l’ensemble, que la loi EGalim contient de réelles avancées, soulignent les représentants du Gouvernement.

Ils reviennent enfin sur les neuf recommandations formulées par l’auteur du rapport, dont la principale est de « garantir la "marche en avant du prix" dans un cadre pluriannuel : le contrat entre l’agriculteur et le premier transformateur doit être le fil conducteur de la négociation finale ».

Pour découvrir dans son intégralité le rapport remis par Serge Papin, suivez ce lien.

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