Dans un communiqué paru hier, la Confédération des vins IGP de France demande aux metteurs en marché de faire des propositions tarifaires «nettement à la hausse» pour cette campagne 2021-2022.
Cette nécessité, la confédération la justifie notamment par :
une récolte 2021 historiquement faible. Les volumes de vins IGP diminueraient sur un an de 13,4 Mhl à 9 Mhl.une hausse généralisée du coût des matières premières. La confédération cite des hausses de 130 % sur l’azote, 70 % sur les piquets en fer, 20 % sur les cartons, 10 % sur les bouteilles en verre…« Tous ces éléments, dans une mécanique normale de la ʺloiʺ de l’offre et de la demande, devraient logiquement porter les prix à la hausse dans les négociations pour la campagne 2021/2022. (…) Il est nécessaire de s’assurer que le Négoce et la Grande Distribution payent le juste prix aux producteurs pour leur permettre de vivre dignement de leur travail », souligne la confédération.