Troisième étage, vue sur les platanes du ministère de la Justice. Chambre et salon, tons champagne et bleu du ciel. Fenêtres grandes ouvertes, vent léger. Dans la salle de bains, prêts à déployer leurs ailes, les cygnes d’or de la robinetterie. Les peignoirs y sont couleur pêche pour rehausser le teint dès le réveil. Peinte en blanc cassé comme ces meubles de vacances dans les grandes villas désuètes des bords de mer, une coiffeuse et son triple miroir. Au Ritz, les détails sont d’origine. Le lit ? "Lorsque je rêve de l’au-delà, du paradis, écrivait Ernest Hemingway, je me trouve toujours transplanté au Ritz. Je me glisse dans l’un de ces grands lits en cuivre. Sous ma tête, il y a un traversin de la taille d’un zeppelin et quatre oreillers carrés remplis de vraies plumes d’oie. Deux pour moi et deux pour ma compagne délicieuse…"
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Oreillers crème et literie font toujours aussi bon compagnonnage avec la volupté. Hier soir, dans mon volume de la Pléiade abandonné pour aller dîner, je retrouve Paris est une fête, signalé d’un marque-page par le personnel d’étage. Ô combien délicate attention. Ce matin, l’imagination travaille. Le demi-sommeil m’a fait confondre le gazouillis des feuilles dans la brise avec un cliquetis de gouttes d’eau sur le zinc du balconnet. Il pleut ? "Ne vous inquiétez pas, Madame, pas de pluie aujourd’hui", rassure l’exquis maître d’hôtel en pénétrant dans ma suite au volant de sa table à roulettes. Pas de pluie. C’est (à moitié) vrai. Mais au fond, que m’importe le temps qu’il fait. Dehors existe-t-il encore ? Pluie, vent, neige, canicule ? Monde qui tourne fou ? Soucis ? Espoirs réels ou non ? Faut-il vraiment ressortir après une journée et une nuit au Ritz ? Reprendre le cours de sa vie comme si de rien n’était ? Après tout, qu’est-ce qu’on s’en fiche. Faisons confiance aux rassurantes prédictions météorologiques du messager céleste, aussi légèrement déposées que la rose blanche sur la nappe empesée du plateau dressé pour le petit déjeuner continental, sage comme une image. Sage, le Ritz ? Allons bon.
Les légendes vont bon train derrière la façade de la place Vendôme. Quand Marcel Proust en franchit l’entrée presque chaque soir, il fait fermer portes et fenêtres par crainte des courants d’air. À moins que ce ne soit pour conserver à ce lieu la faculté rarissime de faire écran au monde. Et se plonger dans le vrai, l’unique, le monde du Ritz. À la recherche du temps perdu ou retrouvé. Intrigues, extravagances, fêtes, beauté, celle des mondaines et des demi-mondaines, des dandys et des génies, des artistes et de ceux qui sillonnent à toute vitesse la planète en jet avant de se poser ici, enfin. L’épaisse moquette fleurie ou à rinceaux pour amortir leur course folle, le confort douillet du cadre intemporel pour les réconforter. Bleu Ritz des fauteuils et des tentures, assorti à l’azur qui se déploie soudain et comme par magie (notre envoyé ce matin avait raison), au-dessus de la symphonie des verts tendres du jardin, célébré par Marguerite Yourcenar. Double rangée de soixante-six tilleuls – ils veillent sur la blancheur d’anémones du Japon –, et de rosiers iceberg, front courbé sur la fontaine.
Tapisseries d’Aubusson, grand escalier, éclat des dorures et des bronzes, cristal des lustres, mobilier d’inspiration Louis XV ou Louis XVI, commodes en tombeau, appliques torsadées, secrétaires, méridiennes, boiseries peintes, cheminées de marbre… le décor du Ritz est immuable. La rénovation de fond en comble, entreprise de 2012 à 2016 à la demande de l’homme d’affaires Mohamed Al-Fayed, propriétaire depuis 1979, a connecté l’ancien hôtel de Gramont aux technologies les plus en pointe. Le Ritz, en 2020, est aussi moderne qu’au jour de son inauguration, le 1er juin 1898, quand l’électricité, le téléphone, les boîtiers de contrôle et la salle de bains dans chaque chambre faisaient figure de révolution. D’origine suisse, César Ritz et Marie-Louise, son épouse, l’avaient voulu ainsi. Le luxe, c’est bien connu, est une question de détails. S’agit-il d’un "hôtel à voyageurs" ou plutôt de la "maison d’un grand seigneur, dans le quartier de Paris où il y a le plus de monde et le moins de bruit ?", se demande à l’époque Le Figaro, qui rend compte de l’événement où se sont précipitées les personnalités les plus en vue. S’y sont croisés Boni de Castellane, les Rothschild, l’Aga Khan, le grand-duc de Russie, la marquise de Breteuil et, déjà, bien sûr, Marcel Proust.
Soir après soir, frileusement enveloppé dans sa pelisse de loutre, il y observe la comédie humaine qui s’y joue du côté de chez Swan. Son œuvre, alimentée par ses observations personnelles – tenues, amitiés, qualités, brouilles – enrichies des confidences d’un maître d’hôtel dévoué et, de celles de son amie, la princesse Soutzo, future Mme Paul Morand, réfugiée au Ritz en 1917, faute de chauffage et de domesticité pour entretenir son gigantesque appartement du Champ-de-Mars. Fidèle au Ritz, l’écrivain y corrige, semble-t-il, les épreuves de son manuscrit sur un guéridon minuscule et y invite quelques privilégiés lors de l’attribution de son prix Goncourt en 1919. Et le Ritz continue de l’honorer en baptisant de son nom un salon, imaginé en 2016 comme un cocon. On y prend un thé "à la française", sans scones ni petits sandwichs salés comme en Angleterre, mais accompagné d’une pâtisserie ou d’une madeleine revisitées par le chef pâtissier François Perret. Bibliothèques, boiseries, livres reliés, console de bois doré, cheminée, l’alcôve se situe à l’endroit où Marcel Proust sirotait son chocolat chaud durant des heures. C’est-à-dire au cœur du lobby, cœur vivant du Ritz. Une scène tout en longueur. Une icône entre les icônes. Elles sont de tout ordre – qui y ont paradé et, toujours, y déambulent. Car le lobby règle le tempo.
Au Ritz, tout est permis
Espièglerie d’Audrey Hepburn dans Love in the Afternoon de Billy Wilder, Moonwalk de Michael Jackson, apesanteur du cosmonaute Buzz Aldrin, distinction de Grace de Monaco, défilés cadencés de Guy Laroche, Gianni Versace et de sa sœur Donatella, qui présente sa collection à la piscine, lieu enchanteur s’il en est, inauguré fin 1989. La haute couture est chez elle au Ritz. Élégantes des Années folles, mannequins vedettes des années 1980, Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Carla Bruni, Christy Turlington, Linda Evangelista et beautés d’aujourd’hui. Cara Delevingne, Kate Moss sont chez elles dans la suite impériale.
Noémie Schmidt se costume en Marie-Antoinette. Ce mercredi après-midi, ce sont les rires d’une nuée de fillettes, accrochées à leurs ballons d’anniversaire, qui résonnent après un goûter à l’école de cuisine d’Auguste Escoffier, partenaire inséparable de César Ritz. Jadis, au même âge, Arielle Dombasle, yeux bleus, boucles blondes, robe de velours, petits souliers vernis, faisait une révérence polie au personnel quand elle rendait visite à sa marraine, Laura Howard Bacon, riche Américaine, ex-ambulancière de l’United States Army, établie au Ritz durant trois décennies. À l’exemple de Gabrielle Chanel qui y vécut 35 ans. L’aura de la célébrissime Mademoiselle, indubitablement associée au Ritz où elle s’éteignit en 1971, dans ses appartements côté rue Cambon, presque en face de sa boutique de couture. Durant l’occupation allemande, elle y aima un ennemi de la France, le baron Hans Günther von Dincklage, y fit déménager ses meubles quand elle quitta sa suite du troisième étage sur la place Vendôme pour déménager dans la nouvelle aile, rêva de se faire servir à déjeuner derrière un paravent comme le roi Farouk que nul ne devait voir manger. Après tout, au Ritz, tout est permis. L’auteur d’Un diamant gros comme le Ritz, l’Américain Francis Scott Fitzgerald, y dévore fleur après fleur tout le bouquet d’orchidées que Zelda vient de lui renvoyer. L’écrivain est tombé amoureux d’elle en la voyant marcher dans le lobby. Elle deviendra sa femme.
Tout feu tout flamme, Ernest Hemingway s’y présente mitraillette au poing pour être le premier à libérer son Ritz adoré, le 25 août 1944. Aimable et prévenant, le concierge demande au correspondant de guerre américain, reconverti en libérateur de Paris, de déposer son arme au vestiaire avant de pénétrer dans l’établissement déjà débarrassé de l’occupant. Et, voilà "Papa" qui se console avec l’aide – dit-on – de 51 dry martinis au bar, rebaptisé en son honneur. C’est bien le moins pour l’occupant de la chambre 612. Fidèle à sa réputation d’excellence, le Ritz l’est tout autant à ses hôtes. Maria Callas, Wallis Simpson et le duc de Windsor, Gabrielle Chanel, Chopin, Hemingway et, bien sûr Marcel Proust (en fait, il n’y séjourna jamais) sont honorés par une suite dédicace évoquant chacune leur univers ; Mademoiselle Chanel, qui y fit photographier sa première publicité pour son parfum N° 5, gratifiée elle, de cinq espaces de soins de beauté décorés dans l’esprit Art déco qu’elle adorait. Tous les grands de ce monde n’ont pas la chance d’avoir une suite à leur nom au Ritz. Mais, au bar Vendôme, velours rouille, cuirs patinés, coussins brodés aux petits points, dahlias orange, les fantômes d’Eva Perón, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Gandhi, Martine Carol, Truman Capote, Colette, Oscar Wilde, et tant d’autres poursuivent sans rancune leurs conversations sur les murs tendus de damas écarlate tandis qu’une jeune fille, prénommée Océane, installe néophytes et habitués d’un souriant "avec plaisir".
Il est 11 h 45 à l’horloge du Ritz. De jeunes couples trouvent leurs marques, des affaires y débutent, une fragile silhouette, minuscule, recroquevillée et complètement sourde, prend place à sa table d’angle. Autrefois figure d’un des plus beaux châteaux du Bordelais, la fortunée vieille dame y déjeune comme tous les jours d’une rasade de gin dans une larme de jus de tomates, foie de veau et purée de carottes. Un tonitruant factotum personnel lui hurle son emploi du temps aux oreilles : coiffeur, massage, etc. Vieillir au Ritz. Rajeunir au Ritz. Aimer au Ritz. L’éclairage toujours et à tout âge, à votre avantage. Pour Noël, un nounours doré démesuré devant la porte d’entrée et, une armée de coucous suisses, repeints d’un bleu (Ritz) pétaradant, nous rappelle opportunément que le temps n’existe pas au Ritz.
Sélection par Valérie Faust
BARONS DE ROTHSCHILD
Réserve Ritz Paris Rosé
Servie aux Ritz Paris et Londres, cette cuvée s’épanche sur des arômes primesautiers de fraise des bois, pétales de rose, zestes d’agrumes… suivis par une bouche fraîche, précise, soyeuse, fine et vive, aux discrets parfums de framboise. Finale riche et gourmande.
Prix : 149 € le magnum. (Ritzparisboutique.com)
BOLLINGER
La Grande Année 2012
Incarnation des savoir-faire artisanaux chers à Bollinger, cette cuvée de grande gastronomie se livre en bouche avec densité et structure, enveloppées dans une matière veloutée. L’intensité se voit décuplée grâce au format magnum dont le potentiel de garde sera d’une trentaine d’années.
Prix : 308 € le magnum (cavistes)
BOIZEL
Brut Réserve
Ambassadrice du style de la maison, cette cuvée est élaborée à partir de pinot noir (55 %), de chardonnay (30 %), de meunier (15 %) et de 30 crus. Dosée à 8 g/litre, elle séduit en bouche grâce à sa souplesse, ses notes de poire confite, sa finale riche. Elle sera la compagne toute trouvée d’un copieux apéro dînatoire.
Prix : 66 € le magnum. (Boutique.boizel.com)
PHILIPPONNAT
Blanc de noirs 2011
Dosé en extra brut (4,25 g/l), ce 100 % pinot noir déploie une robe or clair, des bulles fines qui se rassemblent en colonne pour former un cordon de mousse crémeuse. Aux arômes fruités, fumés, épicés (poivre) succède une bouche vineuse, fraîche, minérale qui sublimera foie gras, gibier à plumes, volailles…
Prix : 116 € le magnum. (03.26.56.93.00)
PERRIER-JOUET
Belle Époque 2008
Sa robe pâle brille de reflets argentés tandis que les arômes d’agrumes confits, briochés, de pain grillé, devancent une bouche d’abord ample, riche, fondante avant un final citronné, alerte, tendu. Il se boit avec facilité et, dans son splendide flacon aux anémones, il sera du plus bel effet sur les tables de fête.
Prix : 375 € le magnum (cavistes).
PANNIER
Égérie 2006 Extra-Brut
Il faut absolument l’ouvrir longtemps à l’avance pour apprécier pleinement ce champagne drapé dans une robe d’un jaune doré soutenu d’où s’échappent d’agréables fragrances de levures, d’agrumes, toastées. Égérie se montre généreuse, complexe, savoureuse et avenante.
Prix : 176 € le magnum (cavistes).
HENRIOT
Blanc de blancs
Clé de voûte du style de la maison et témoin de son histoire liée aux grands terroirs de chardonnay, ce champagne complexe s’ouvre au nez sur des notes minérales et très fraîches. L’attaque vivifiante, ample et puissante précède une bouche délicieuse de belle longueur.
Prix : 102 € le magnum.(boutique.champagne-henriot.com)
GOSSET
Celebris 2007 Extra-Brut
Une robe couleur miel doré, des bulles fines et fugaces, des arômes toastés et de noisette, puis, en bouche, une grande tension, des notes briochées, salines et de pamplemousse rose. Le magnum amène pureté, fraîcheur, une capacité de garde d’environ 40 ans. C’est pourquoi il est mis en vente après la bouteille.
Prix : 322 € le magnum (cavistes).
CATTIER
Clos du Moulin Brut Premier cru
Expression d’une seule parcelle, du clos historique de 2,20 hectares, ce champagne provient de l’assemblage des millésimes 2006, 2007 et 2008. Très vive, l’attaque riche en fruits rouges évolue vers les agrumes jusqu’en finale, les notes citronnées s’alliant à celles de pain d’épice et de réglisse.
Prix : 230 € le magnum. (Boutique.cattier.com)
LANSON
Black Réserve
Cette nouvelle cuvée, dédiée à la gastronomie et imaginée en 2013 par le chef de cave, Hervé Dantan, combine fraîcheur, maturité, gourmandise et vitalité. En magnum, c’est un vin lumineux, épanoui et complexe qui s’offre au palais, sur des notes d’agrumes, de fruits secs et de craie.
Prix : 89 € le magnum (cavistes).
VEUVE CLICQUOT PONSARDIN
La Grande Dame 2012
Le magnum escorte la création originale « My Heart That Blooms in the Darkness of the Night » de l’artiste japonaise Yayoi Kusama. L’œuvre a nécessité 250 heures de travail et représente une fleur qui rend hommage à la nature, aux notes florales de la cuvée, à sa puissance et sa délicatesse.
Prix sur demande (Veuveclicquot.com/fr).
PALMER
Amazone
Cette magnifique cuvée de prestige résulte d’un assemblage de vins de réserve à 100 % associant les beaux millésimes 2002, 2004, 2005 et 2006. Elle a vieilli plus de dix ans sur lies, exhibe une robe d’un bel or intense, de fines bulles qui pétillent ardemment.
Les délicieuses notes de sous-bois, d’évolution, parachèventla complexité, la fraîcheuret la plénitude de ce grand vin qui n’existe pas en grand format.
Prix : 110 € la bouteille. (Boutique.champagnepalmer.fr)
JOSEPH PERRIER
Cuvée Royale Brut Blanc de blancs
Élégant et complexe, le nez libère des arômes d’abricot, de mirabelle et de fleurs blanches. L’attaque est ample et tonique avec des notes acidulées d’agrumes pressés. En bouche, les douces flaveurs de cannelle et vanille évoquent des notes gourmandes de biscuiterie. Finale délicatement citronnée.
Prix : 86 € le magnum (cavistes).
LE BRUN DE NEUVILLE
Côte Blanche
Un 100 % chardonnay du Sézannais, dosé à 10 g/litre, élaboré essentiellement à partir de la récolte 2016. Après s’être reposé trente mois sur lies, il se déploie en bouche avec rondeur, charnu, pulpeux et accessible tant en approche qu’en tarif.
Prix : 56 € le magnum. (Boutique-champagne. lebrundeneuville.fr)
DEUTZ
Amour de Deutz 2007
Issue des plus grands chardonnays, cette magnifique cuvée, dont le bouchon est orné d’une plaque de muselet-bijou, se déploie en bouche minérale, soyeuse et tendue, après une attaque droite et précise. La lente maturation en magnum a conféré au vin des arômes de grillé et de torréfaction.
Prix : 340 € le magnum (cavistes).
RUINART
Blanc de blancs
L’artiste britannique David Shrigley a créé un coffret édité en 30 exemplaires, réutilisable en rafraîchissoir. C’est lui qui aurait choisi le format jéroboam car le vin y vieillit moins vite, exprime plus de complexité, de fraîcheur, d’arômes de maturation (grillés, toastés), de corps et de velours en bouche.
Prix : 3 500 € le jéroboam .
(03.26.77.51.51)
NICOLAS FEUILLATTE
Palmes d’Or 1998
La cuvée iconique de la maison exhale des parfums de violette, de cerise et de pâtisserie. La bouche ample et onctueuse, qui met en exergue des notes de moka et d’épices, se prolonge par une finale élégante et épanouie. Avec salade de truffe, homard, saint-jacques…
Prix : 230 € le magnum.
(Boutiques Nicolas Feuillatte, à Paris et Chouilly)
BRIMONCOURT
Brut Régence
Dominé par le chardonnay (80 %), ce champagne harmonieux et de toutes les occasions dévoile une robe dorée exaltée par des bulles extrafines, des fragrances de fleurs blanches, d’agrumes et de brioche. Il emplit bien la bouche de sa rondeur élégante, savoureuse, soulignée par une douce effervescence. Belle allonge, finale tendue.
Prix : 65 € le magnum. (03.26.58.79.00)
DRAPPIER
Brut Nature Zéro dosage
L’attaque est franche, pure, fine, tendue. L’agréable douceur ressentie ensuite malgré l’absence de dosage provient du pinot noir récolté à parfaite maturité. Bouche souple, croquante, très pure, aux saveurs de pâte de coing et de cassis, élégante touche de réduction très champenoise, finale vivifiante.
Prix : 75 € le magnum (cavistes).
POMMERY
Cuvée Louise 2004
Elle puise sa raison d’être au cœur d’Avize, de Cramant et d’Aÿ, trois grands crus exceptionnels. Une cuvée très pure et distinguée, soyeuse, d’une fraîcheur éclatante, minérale, complexe et salivante.
Prix : 250 € le magnum .
(03.26.61.62.56)
POL ROGER
Brut Réserve
Hubert de Billy, directeur commercial de la maison, cite Sir Winston Churchill, grand amateur de Pol Roger : "Le magnum est parfait pour deux gentlemen, surtout si l’un d’entre eux ne boit pas" ! Ce Brut Réserve facile d’accès lui donne raison, alerte, minéral, ample, doté de matière, vif et suave.
Prix : 80 € le magnum (cavistes).
CASTELNAU
Hors catégorie CCF 2067
Tout un univers épicé, la vanille en tête, se livre au nez, rehaussé par des senteurs de pain grillé et de citron confit. Nuances de torréfaction, d’agrumes, boisées et chocolatées s’épanouissent en bouche, ourlée par une délicate effervescence crémeuse. Édition limitée à 300 magnums.
Prix : 225 € le magnum. (Boutique.champagne-castelnau.fr)
LAURENT-PERRIER
Grand Siècle N° 22
Ce très grand champagne provient de l’assemblage de trois années exceptionnelles et complémentaires, en l’occurrence, pour la cuvée N° 22, des millésimes 2004, 2002 et 1999. Beaucoup de fraîcheur, de finesse, des notes de miel et d’agrumes qui se manifestent au nez comme en bouche.
Prix : 350 € le magnum (cavistes).
G.H. MUMM
Cordon Rouge Vinothèque 1961
Réel coup de cœur du nouveau chef de cave Laurent Fresnet pour ce grand champagne vintage, dominé par le pinot noir (71 %). Il brandit fièrement son caractère exceptionnel, tout en souplesse, harmonie, puissance, doté de notes vanillées, boisées, de tabac, pain grillé, fruits mûrs et notes miellées.Prix : 1 400 € le magnum.
(Boutique Mumm à Reims)
LOUIS ROEDERER
Cristal 2012
Qui saurait résister à l’appel de cette cuvée mythique, fleuron de la maison ? Créée en 1876, elle réunit dans son flacon transparent les grands crus de la Montagne de Reims, de la Vallée de la Marne et de la Côte des Blancs. Une cuvée lumineuse, complexe, puissante, concentrée, irrésistiblement fraîche.
Prix : 500 € (cavistes).
KRUG
Grande Cuvée 164e édition
Les bulles fines et fringantes dansent au cœur de la robe intensément dorée d’où s’échappent des fragrances de floraison, de fruits mûrs et secs, d’épices, associées à une vaste complexité aromatique faite de noisette, nougat, sucre d’orge, gelée d’agrumes, amande, brioche, miel…
Prix : sur demande (cavistes).
BILLECART-SALMON
Brut Sous Bois
Vinifié sous bois, ce champagne, élaboré à partir de pinot noir, chardonnay et meunier à égalité, se montre ample, opulent, avec des notes de zestes d’agrumes, salines, une belle acidité en finale. En magnum, il pourra vieillir dix ans et s’associera avec mezzes, viandes blanches…
Prix : 145 € le magnum.
(Champagne-billecart.fr)
CHARLES HEIDSIECK
Blanc de blancs
La maison concrétisait déjà sa passion pour le chardonnay en produisant son premier blanc de blancs issu de la vendange 1949. Relancée en 2018, cette cuvée, qui a maturé plus de quatre ans sur lies, dosée à 10 g/litre, associe fraîcheur et tension mâtinées de générosité et de suavité.
Prix : 144 € le magnum (cavistes).
TAITTINGER
Comtes de Champagne Grands Crus Blanc de blancs 2007
Au nez de ce magnifique 100 % chardonnay, de délicats arômes de fleurs blanches, de minéralité, de poire et d’anis. Vive en attaque avec ses notes citronnées, la bouche évolue pour se distinguer par sa suavité, sa maturité, sa fraîcheur, sa belle noblesse. Finale longue, saline, acidulée.
Prix : 310 € (cavistes).
DOM PÉRIGNON
Vintage 2010
Complexe, généreux, ample, séveux, précis, ciselé... ce divin champagne doué d’un toucher de bouche soyeux, d’une rare finesse, d’une grande élégance s’invite en bouche, présent sans tapage, superbement bon, tout simplement.
Prix : 420 € le magnum (cavistes).
MOËT & CHANDON
Grand Vintage 2012
Composé à 41 % de chardonnay, 33 % de pinot noir et 26 % de meunier, interprétation libre et personnelle de l’année 2012 par le chef de cave Benoît Gouez, ce champagne faiblement dosé (5 g/litre) se montre mûr, plein, rond et suave, enjolivé par des bulles fines qui forment un joli cordon. Facile à boire, charmeur, salivant.
Prix : 110 € le magnum.
(Moet.com)