Les sénateurs ont adopté samedi 5 décembre un amendement sur la mise en place d’un crédit d’impôt temporaire de 2 500 € pour soutenir les entreprises agricoles qui déclarent en 2021 et/ou 2022 qu’elles n’utilisent plus de produits phytopharmaceutiques contenant la substance active glyphosate, en complément des crédits d’impôts pour l’agriculture biologique et la Haute Valeur Environnementale. Ce crédit vise les filières les plus impactées économiquement en raison de leur consommation de glyphosate, ce qui est le cas en particulier des cultures permanentes (viticulture, arboriculture) et des grandes cultures.
Au-delà de ce crédit d’impôt, l’Etat investira 80 millions d’euros supplémentaires pour abonder la prime à la conversion des agroéquipements prévue dans le plan de relance, désormais dotée de 215 millions d’euros.
Pour Julien Denormandie, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, « la création de ce crédit d’impôt et le déblocage d’une enveloppe supplémentaire de 80 millions d’euros pour la conversion d’agroéquipements résultent d’une volonté forte du Gouvernement d’accompagner les agriculteurs. Toute transition a un coût et doit donc être financée. »